16 d’abril, 2009

hasta que el cuerpo aguante




Il fera tous les bars de la terre
Il ira où on ne le connaît pas
Tanguera sur les fuseaux horaires
Fera voyager sa gueule de bois
Il boira comme on part à la guerre
Sans être sûr qu’on en reviendra
Il retrouvera partout un frère
A Shangaï, Séville ou Luanda

Il ira, ira, ira, ira
Hasta que el cuerpo aguante

Il ne connaîtra pas le silence :
Autour de lui, la nuit hurlera
Il tombera en pensant qu’il danse
Et que tant que tout tourne, tout va
Il n’aura ni remords ni regrets
Ni personne quelque part pour l’attendre
Rien que le bonheur pris sur le fait
Sans lendemain pour le lui reprendre

Il ira, ira, ira, ira
Hasta que el cuerpo aguante

Il fera tous les bars de la terre
Prendra tous les verres qu’on lui tendra
Roulera sur les deux hémisphères
Va savoir où il se réveillera
Il promènera sur lui le parfum
De quelqu’un dont ne lui reviendra
Ni la voix, ni le regard, ni rien
Et dans le premier bar entrera

Il ira, ira, ira, ira
Hasta que el cuerpo aguante
Hasta que el cuerpo aguante

[dominique a/hasta que el cuerpo aguante/la musique]
[directeur photo : roger simonsz/réalisé avec le soutien du life - lieu international des formes emergentes, st nazaire]